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Étape 36 : Ayous - Lhers

"Réchauffement"

Refuge Ayous randonnée
Le Pic d'Ayous
Dès le matin suivant, la température est bien plus douce. J'arrive rapidement au col d'Ayous, situé juste à l'aplomb du refuge. C'est là-bas que je fais mes au-revoir avec la famille d'Elora. Ils me souhaitent tous bonne chance pour la fin de ma traversée. Je suis vraiment contente d'avoir passé la soirée avec des gens aussi gentils.
Devant la vue qui m'est offerte depuis le col d'Ayous, je suis une nouvelle fois espantée : la roche rouge côtoie la roche calcaire grise et le vert des prairies. Je profite un moment du spectacle avant de plonger dans la vallée. C'est aujourd'hui que j'aurai le plus de descente, avec un total de 1950 m ! J'emprunte à nouveau le GR10 le temps de deux jours, car la HRP passe par les cabanes d'Ansabère, pas assez équipées pour que je puisse y dormir. Je me raccrocherai à la HRP à la Pierre Saint-Martin. La descente est jolie, notamment au croisement avec le ruisseau de Pétraube. J'aperçois en plus un écureuil dans les bois.


 
Col Ayous GR10
La vue depuis le col d'Ayous
Vers midi, je suis surprise de trouver sur le sentier... mon père. Bon, j'avoue : il était prévu que l'on se retrouve car il voulait refaire un bout de randonnée au fil de ma traversée. Mais il était prévu qu'il me rejoigne dans ma descente avant Lhers. Sa venue n'est pas désintéressée pour ma part car il va pouvoir m'amener mon dernier ravitaillement. De plus, n'ayant pas pu réserver de gîte à Lhers, il m'avancera jusqu'à Lescun, où on a bien voulu de moi ! Finalement, mon père a donc voulu marcher vers le col d'Ayous avant de repartir me récupérer à Lhers. Je le laisse donc continuer en sens inverse et lui dis à tout à l'heure. 
Après une partie "corniche" sur le chemin de la mâture, qui me rappelle les gorges de la Carança (Pyrénées orientales), je me retrouve pendant 2 km sur le bitume. Grr... Satané GR10 !
 




GR10 Ayous Etsaut
Le ruisseau de Pétraube
Je pique-nique à Etsaut, où la chaleur commence à se faire sentir. Elle sera un peu pénible durant le début de la rude montée entre Borce et le col de Barrancq. Puis les 900m de dénivelé se font à l'ombre. Je m'approche dangereusement d'un troupeau de moutons gardés par un patou, dont je me méfie beaucoup. Je n'ai jamais eu de mésaventure avec ces chiens, et ce n'est pas le moment de commencer. Heureusement, le chemin reste bien en contrebas et le patou se contente de m'aboyer dessus depuis là-haut. Après avoir passé le col, caché dans la forêt, je n'ai plus qu'à redescendre et à attendre mon père. Nous buvons une bière au village de Lescun, puis je prends le temps de trier mon ravitaillement, avant de le laisser repartir. Je passe la nuit avec d'autres GRdistes au gîte de Lescun.

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