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La descente à flanc, hors sentier |
Je ne m'attendais vraiment pas à croiser
d'autres personnes faisant la traversée à une heure pareille... Ils
venaient en fait du refuge de Juclar, plus à l'est. Ils nous proposent
gentiment de faire route avec eux, nos destinations étant les mêmes.
Nous acceptons sans rechigner ! Le GPS est effectivement très utile, une bonne partie de la matinée se déroulant complètement hors sentier. Il faut évoluer de chemin de bêtes en chemin de bêtes, et en l’occurrence, ce sont des petites bêtes qui sont passées, sans doute des chèvre plutôt que des vaches ! De fait, nous passons beaucoup de temps à flanc, les pieds en devers... Je n'aime vraiment pas ça, c'est plutôt pénible pour les chevilles. Mais la vue à chaque nouveau col est splendide, et si j'aime repérer le matin les points de passage à venir, j'adore me retourner une fois en hauteur et constater avec émotion les cols déjà franchis, les sommets déjà gravis. Je m'amuse notamment de voir encore le Carlit, avec sa forme typique, 2 jours après l'avoir contourné.
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Que c'est beau l'Andorre n'est-ce pas ! L'Aston versant Nord a un charme plus sauvage mais surtout nettement plus long, interminablement long. Et souvent l'Andorre est gage de beau temps.
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