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Étape 40 : Col Bagargui - Béhérobie

"Brouillard basque"

Iraty Col Bagargui ARP
La balade continue dans la forêt d'Iraty
Après une nuit de luxe (une chambre individuelle, rendez-vous compte !), je repars dans la brume. Le brouillard ne s'est en effet pas levé depuis hier. Qu'importe, il n'est pas vraiment "mouillant" ! L'étape du jour débute sur le GR10 et en forêt. J'apprécie beaucoup ce genre de portions du GR10, l'ambiance forêt étant rendue encore plus particulière avec le brouillard. C'est confortable pour les pieds, agréable pour tous les sens même, et pas besoin de lire constamment le topo guide ! 
Le sentier se change en piste herbeuse, et monte vers le sommet d'Occabé, où l'on peut voir des cromlechs. C'est ici, aux alentours de 1400 m donc, que je sors enfin des nuages. Il fait bon au soleil, je me retrouve aux côtés d'un troupeau de chevaux, et fais un tour sur moi-même : que des nuages en guise de paysage ! On se croirait en avion, posté ainsi au-dessus de la couche nuageuse. Il va maintenant falloir redescendre, et se mettre à l'orientation pour la suite du parcours. Il faut en effet s'écarter du sentier. Ça va être du sport, avec ce brouillard !  Je descends donc dans les prairies d'Occabe et dans les nuages. Le brouillard n'est pas très épais, mais il est difficile d'apercevoir les crêtes qu'il va falloir emprunter.




Okabé ARP
Le sommet d'Occabé
Je temporise en prenant mon pique-nique, espérant que l'après-midi sera synonyme de temps clair... Que Neni ! Il faudra bien faire avec. J'avance alors prudemment, relisant 10 fois les indications du livre que j'ai du mal à comprendre. Le GR passe juste en contrebas et après coup, je n'ai toujours pas compris pourquoi le topo guide me faisait m'en éloigner à plusieurs reprises. Je parviens malgré tout à suivre le tracé virtuel du livre.
Passée la crête d'Urculu, je descends à travers la prairie pour atteindre une petite route. Tout est "vert basque" autour de moi et je dois remonter le vallon par la route. Il y en a de plus en plus ces jours-ci... tout comme les noms à coucher dehors d'ailleurs  : je suis bien dans le pays basque, c'est sûr ! J'arrive ensuite à une sorte de col, mais, ne voyant aucun panneau comme indiqué dans le livre, je conclus que ce n'est toujours pas le col d'Errozaté.




Béhérobie col Errozaté
Le vallon de l'Egurguy
Raté, c'était bien lui ! J'ai donc perdu 1 kilomètre en continuant trop loin, le temps d'en avoir la certitude. Il est donc temps de revenir sur les sentiers. Mais celui-ci est détestable : il est à peine plus large qu'un pied, et ses irrégularités sont cachées par les herbes et les fougères. J'ai détesté cette portion, malgré le joli paysage de vallon verdoyant. Une fois la portion pénible achevée, je me trouve tout près de Béhérobie, et de l'Hôtel des sources de la Nive. Mais j'ai beaucoup trop faim et décide donc de m'arrêter quand même manger des fruits secs. Je suis heureuse d'arriver à l'hôtel, situé dans un cadre charmant, et je peux profiter du grand confort (et du wifi pour un peu de divertissement). Cerise (noire) sur le gâteau : la pension complète me revient moins cher que si je prends mon propre dîner, comme prévu initialement. Je me régale donc à l'heure du dîner dans la salle de restauration.

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