"Journée à moitié intéressante"
Le Pic d'Orhy |
Je pensais "m'échapper" plus tôt mais finalement mon départ n'a lieu qu'à 8h. Il faut monter jusqu'à la crête grâce à un petit peu d'orientation dans les vallons. Celle-ci est survolée par des milans et des vautours, qui semblent "flotter" grâce au vent. Je poursuis tranquillement sur la frontière, sûre de ne pas me tromper de chemin ! La Navarre s'étend sur ma gauche, le Pays basque français sur ma droite. Le temps est assez menaçant, avec des nuages laissant échapper quelques gouttes.
La crête, la Navarre, et les perturbations océaniques |
Le sentier de contournement de la crête d'Alupigna |
Je m'arrête prendre mon repas (semoule froide, que de saveurs ! ) à l'abri dans l'entrée d'un "abri en tôle maintenant fermé", dixit le livre. Un malheureux randonneur a fait les frais de son manque d'information sur le sujet, car je lis, gravé sur la porte : " Pourquoi ce cadenas ? #Nuit glaciale ! Yannick 09/08/2017 ". Le 9... et oui, à ce moment là, j'étais également frigorifiée au refuge de Pombie !
La pause a laissé le temps au ciel de se dégager. Je repars alors, effrayant au passage un troupeau de brebis, direction la forêt d'Iraty et le col Bagargui. C'est à partir de ce moment que j'ai moins apprécié la journée : à quelques reprises, je monte un peu trop et manque le sentier, cherche en vain le passage. Ensuite, le brouillard s'est installé. Malgré tout, une fois dans la forêt, cela donnait un vrai caractère enchanteur !
7h45 après mon départ de l'abri d'Ardané, me voilà arrivée aux chalets d'Iraty, au col Bagargui. Un peu de confort !
La forêt d'Iraty dans le brouillard |
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